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Le
Ciné 7 à Ruoms – Participation libre
BECA FIGUE ET SAUTO RON
Les mémoires Labeaumoises
Un film commandé par la mairie de Labeaume réalisé par Hugo Catalan et produit par AVA IMAGE
Village de Labeaume en Ardèche méridionale, lieu principal du documentaire.
« BECA FIGUE ET SAUTO RON » est un film documentaire d’auteur qui suit, au fil des saisons, la vie d’un village ardéchois accroché aux falaises au bord de la rivière.
À travers les voix d’habitantes et d’habitants d’origines diverses, le film recueille récits d’enfance, souvenirs de travail, histoires de crues, de fêtes et de solidarités. Les témoignages des familles de longue date côtoient ceux des personnes arrivées plus récemment, composant une mémoire partagée du territoire.
Des ruelles pavées aux jardins suspendus, des hameaux environnants aux terrasses cultivées, la caméra capte les gestes du quotidien, les instants de transmission, les fêtes votives, les marchés et les temps forts de l’année. Les images au sol et aériennes mettent en résonance la pierre, la rivière, la lumière et les voix, pour faire apparaître un patrimoine à la fois matériel et immatériel.
Commandé par la commune de Labeaume et produit par AVA IMAGE, ce long-métrage répond à l’urgence de conserver des mémoires menacées de disparition. Il propose un regard sensible sur la manière dont un village se raconte, se transforme et prépare l’héritage qu’il souhaite transmettre aux générations futures.
Synopsis détaillé du film documentaire
Entre rivière et falaises calcaires, un village d’Ardèche se raconte à travers celles et ceux qui l’habitent. Des familles présentes depuis plusieurs générations aux habitantes et habitants arrivés dans les années 1960, les voix se répondent et tissent une même histoire : celle d’un lieu qui a vu se transformer les métiers, les paysages et les façons de vivre ensemble.
Au fil des saisons, le film traverse les ruelles, les hameaux et les jardins suspendus. Il suit les gestes du quotidien, les fêtes votives, les repas partagés, les marchés, les moments de danse et les instants de transmission aux plus jeunes. La caméra s’attarde autant sur la pierre et la rivière que sur les visages et les voix qui les entourent : récits de travail, souvenirs de crues, anecdotes de village, évocations de départs et de retours.
Dans un contexte où disparaissent peu à peu certains témoins, le film assume l’urgence de recueillir ces mémoires avant qu’elles ne s’effacent. En tissant les entretiens avec des images aériennes et au sol, il donne à voir un patrimoine vivant, fait de relations humaines, de paysages habités et de gestes transmis. Plus qu’un inventaire, « BECA FIGUE ET SAUTO RON » est une expérience sensible de la mémoire d’un territoire, qui interroge la manière dont un village regarde son passé pour mieux habiter le présent et penser son avenir.
L’année 2022 est traversée à travers les événements qui rythment la vie du village : le repas communal, la Fête de la rivière Beaume, le bal folk avec Cabr’e Can, la Castagnade, le Téléthon et le vin nouveau, la Fête du solstice, la chorale de Vallon-Pont-d’Arc, la célébration de la Saint Sébastien, le salon du livre, l’exposition de peinture d’Evelyne Lanno, Labeaume en musiques, l’hommage à Louis de Menthon, l’anniversaire de l’association des Petits Chanteurs de Saint-Louis, l’exposition « D’ici et d’ailleurs », l’élection présidentielle, les portes ouvertes à l’aérodrome, la sortie avec la LPO (Ligue de protection des oiseaux), le rendez-vous aux jardins, la randonnée VTT « Les 4 rivières », la célébration du 11 novembre et le vernissage de Gérard Lattier.
Origine du titre « Beca Figue et Sauto Ron »
Le titre du film puise sa poésie dans le patois local.
« Beca Figue et Sauto Ron » signifie littéralement « mangeurs de figues et sauteurs de rochers », une expression affectueuse qui désignait les habitants de Labeaume, attachés à leur terre, à la rivière et aux falaises qui les entourent.
Le mot « Ron » vient du verbe patois « ronquer », d’origine italienne, qui signifie « retirer les petits cailloux entre les gros pour gagner quelques bouts de terre cultivable ».
Une image forte de la vie paysanne en Ardèche : créer de la richesse là où il n’y avait que pierre, patience et sueur. Le film reprend cette métaphore pour parler du travail de mémoire : rassembler les fragments de récits pour faire apparaître un village dans toute sa profondeur.
Durée : 83 min (1 h 23) — Format : 2.39:1 — Couleur — PAL — Documentaire tourné en Ardèche méridionale Film disponible en DVD qualité standard ou en clé USB haute définition (HD).
DVD – 22 € Frais d’expédition gratuits en France métropolitaine.
Titre : BECA FIGUE ET SAUTO RON – Les mémoires Labeaumoises
Genre : Film documentaire d’auteur, mémoire et patrimoine
Durée : 83 minutes
Réalisation : Hugo Catalan
Production : Commune de Labeaume / AVA IMAGE
Pays : France
Lieu de tournage : Labeaume et ses hameaux, Ardèche méridionale
Année : 2023
Tournage image : 4K DCI, 10 bits 4:2:2
Master : Format cinéma 2.39:1, version DCP et fichiers HD
Langue : Français
Bande son : Interprétée par Les Petits Chanteurs de Saint-Louis
Archives : Super 8 et 8 mm
Archives 16 mm : 1956
Origine du projet et démarche artistique
Le film est né de la volonté de la commune de Labeaume de préserver et de transmettre la mémoire de son village. Face à la disparition progressive de certaines figures qui en étaient les témoins privilégiés, il s’agissait de conserver une trace vivante des voix, des visages et des savoir-faire qui façonnent le territoire.
Réalisé par Hugo Catalan, originaire de Labeaume, le film s’ancre dans une approche documentaire attentive aux personnes filmées. La caméra se place à hauteur d’habitant, en privilégiant les entretiens en extérieur, au cœur des paysages de la commune : falaises, jardins suspendus, terrasses, rivière. Les images tournées à différentes saisons rendent perceptible le passage du temps et le lien intime entre les habitants, la pierre et l’eau.
Produit par AVA IMAGE, ce projet s’inscrit dans un travail plus large autour des films de mémoire et de territoire en Ardèche. Il propose à la fois un outil de transmission pour les Labeaumoises et Labeaumois, et une porte d’entrée sensible pour les spectatrices et spectateurs qui découvrent le village pour la première fois.
